Les racines philosophiques du Web3 : des ordinateurs personnels aux superordinateurs mondiaux
Le concept central de Web3 remonte à l'émergence des ordinateurs personnels dans les années 1960. Son essence est de rendre le contrôle technologique aux individus, permettant aux utilisateurs de gérer leurs comptes et leurs actifs de manière autonome, d'interagir avec les autres sans avoir besoin de confiance, et de participer librement à la gouvernance du réseau. Cette pensée s'aligne parfaitement avec le mouvement contre-culturel dominant des années 1960 à 1970, et s'est ensuite intégrée au mouvement open source et à l'esprit d'internet.
Steve Jobs est l'un des principaux représentants de cette idée. Pendant son adolescence, le magazine "Whole Earth Catalog" était très populaire parmi les jeunes. Ce magazine, avec le slogan "Obtenez des outils", se consacrait à présenter divers outils qui aident les individus à penser de manière indépendante et à maîtriser leur destin. Ce magazine a eu une profonde influence sur Jobs, qui a ensuite cité l'une de ses phrases classiques lors d'un discours à l'Université de Stanford : "Cherchez la connaissance comme si vous aviez faim, soyez humble comme un fou".
Sous cette inspiration, Jobs a participé aux premières réunions de hackers et a cofondé Apple avec Wozniak. Le slogan de leur premier produit, l'Apple I, reflétait l'idée de mettre l'accent sur le pouvoir individuel et de promouvoir la liberté technologique. Le Macintosh, qui a été lancé plus tard, a complètement changé la perception du grand public sur les ordinateurs, Jobs positionnant Apple comme la "flamme de la liberté" dans le domaine de l'informatique personnelle.
Entré dans les années 80, les technologies open source commencent à émerger, avec la montée du "mouvement pour le logiciel libre". Richard Stallman et d'autres ont proposé que les logiciels devraient donner aux utilisateurs les libertés et le contrôle fondamentaux. Parallèlement, la culture hacker a progressivement formé un système de pensée unique, connu sous le nom de "l'éthique hacker". Ces principes soulignent que tout le monde devrait avoir le droit d'accéder à un ordinateur, que l'information devrait être libre, qu'il ne faut pas suivre aveuglément l'autorité, et prônent la décentralisation.
Après la généralisation d'Internet dans les années 90, la surveillance excessive du gouvernement sur le réseau a suscité de nouvelles réflexions. La Electronic Frontier Foundation a été créée pour défendre la liberté d'expression et les droits des utilisateurs à l'ère numérique. Dans le même temps, le mouvement Cypherpunk a émergé, soulignant l'importance de la vie privée numérique dans une société ouverte. Ces idées ont favorisé le développement de la cryptographie, conduisant finalement à la naissance du Bitcoin.
En 2013, Vitalik Buterin a proposé l'idée d'étendre la technologie blockchain en une plateforme de calcul général, ce qui a donné naissance à l'ébauche d'Ethereum. Au début du projet, Gavin Wood a rejoint et a aidé à transformer la théorie en pratique. C'est au cours de ce processus que Wood a systématiquement proposé le concept de "Web3", imaginant une nouvelle infrastructure sociale décentralisée, sans confiance et centrée sur l'individu.
De l'ordinateur personnel au Web3, ce processus d'évolution incarne un esprit de liberté qui se transmet de génération en génération. Si la révolution de l'ordinateur personnel dirigée par Jobs visait à créer des terminaux matériels "accessibles à tous", alors la philosophie Web3 promue par Wood et d'autres consiste à construire un "superordinateur mondial programmable par tous".
La réalisation de cette vision nécessite de franchir les frontières technologiques, institutionnelles et culturelles. Bien que la forme concrète de l'avenir soit encore difficile à prédire, il est certain qu'il y a toujours un groupe de personnes qui travaillent à la construction d'un monde numérique véritablement centré sur l'humain, qui donne aux individus la plus grande liberté et créativité.
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not_your_keys
· Il y a 3h
De toute façon, tout est décentralisé maintenant, non ?
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tx_pending_forever
· Il y a 3h
Quand pourrons-nous vraiment atteindre la Décentralisation ?
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MrDecoder
· Il y a 3h
Couper les coupons depuis des années, mentor de vie
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SandwichTrader
· Il y a 3h
J'ai toujours pensé que Jobs était un grand aide.
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SignatureCollector
· Il y a 3h
C'est de la spéculation, ça se disperse après quelques années.
Web3 : Évolution de la pensée d'un ordinateur personnel à un superordinateur mondial
Les racines philosophiques du Web3 : des ordinateurs personnels aux superordinateurs mondiaux
Le concept central de Web3 remonte à l'émergence des ordinateurs personnels dans les années 1960. Son essence est de rendre le contrôle technologique aux individus, permettant aux utilisateurs de gérer leurs comptes et leurs actifs de manière autonome, d'interagir avec les autres sans avoir besoin de confiance, et de participer librement à la gouvernance du réseau. Cette pensée s'aligne parfaitement avec le mouvement contre-culturel dominant des années 1960 à 1970, et s'est ensuite intégrée au mouvement open source et à l'esprit d'internet.
Steve Jobs est l'un des principaux représentants de cette idée. Pendant son adolescence, le magazine "Whole Earth Catalog" était très populaire parmi les jeunes. Ce magazine, avec le slogan "Obtenez des outils", se consacrait à présenter divers outils qui aident les individus à penser de manière indépendante et à maîtriser leur destin. Ce magazine a eu une profonde influence sur Jobs, qui a ensuite cité l'une de ses phrases classiques lors d'un discours à l'Université de Stanford : "Cherchez la connaissance comme si vous aviez faim, soyez humble comme un fou".
Sous cette inspiration, Jobs a participé aux premières réunions de hackers et a cofondé Apple avec Wozniak. Le slogan de leur premier produit, l'Apple I, reflétait l'idée de mettre l'accent sur le pouvoir individuel et de promouvoir la liberté technologique. Le Macintosh, qui a été lancé plus tard, a complètement changé la perception du grand public sur les ordinateurs, Jobs positionnant Apple comme la "flamme de la liberté" dans le domaine de l'informatique personnelle.
Entré dans les années 80, les technologies open source commencent à émerger, avec la montée du "mouvement pour le logiciel libre". Richard Stallman et d'autres ont proposé que les logiciels devraient donner aux utilisateurs les libertés et le contrôle fondamentaux. Parallèlement, la culture hacker a progressivement formé un système de pensée unique, connu sous le nom de "l'éthique hacker". Ces principes soulignent que tout le monde devrait avoir le droit d'accéder à un ordinateur, que l'information devrait être libre, qu'il ne faut pas suivre aveuglément l'autorité, et prônent la décentralisation.
Après la généralisation d'Internet dans les années 90, la surveillance excessive du gouvernement sur le réseau a suscité de nouvelles réflexions. La Electronic Frontier Foundation a été créée pour défendre la liberté d'expression et les droits des utilisateurs à l'ère numérique. Dans le même temps, le mouvement Cypherpunk a émergé, soulignant l'importance de la vie privée numérique dans une société ouverte. Ces idées ont favorisé le développement de la cryptographie, conduisant finalement à la naissance du Bitcoin.
En 2013, Vitalik Buterin a proposé l'idée d'étendre la technologie blockchain en une plateforme de calcul général, ce qui a donné naissance à l'ébauche d'Ethereum. Au début du projet, Gavin Wood a rejoint et a aidé à transformer la théorie en pratique. C'est au cours de ce processus que Wood a systématiquement proposé le concept de "Web3", imaginant une nouvelle infrastructure sociale décentralisée, sans confiance et centrée sur l'individu.
De l'ordinateur personnel au Web3, ce processus d'évolution incarne un esprit de liberté qui se transmet de génération en génération. Si la révolution de l'ordinateur personnel dirigée par Jobs visait à créer des terminaux matériels "accessibles à tous", alors la philosophie Web3 promue par Wood et d'autres consiste à construire un "superordinateur mondial programmable par tous".
La réalisation de cette vision nécessite de franchir les frontières technologiques, institutionnelles et culturelles. Bien que la forme concrète de l'avenir soit encore difficile à prédire, il est certain qu'il y a toujours un groupe de personnes qui travaillent à la construction d'un monde numérique véritablement centré sur l'humain, qui donne aux individus la plus grande liberté et créativité.